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On ne négocie pas la régression sociale

Communiqué : les cheminots de Mulhouse exigent le retrait total de la réforme

Le 10 décembre, les cheminots de Mulhouse réunis en AG après la manif' ont réaffirmé que le retrait pur et simple de la réforme reste leur seule revendication, et que les directions syndicales non pas d'autre mandat pour négocier sur la "clause du grand-père", ou par branche. Pas question donc de faire porter aux générations futures une réforme qui va impacter l'ensemble des salariés du public comme du privé.

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crédit photo : LAURENT GRANDGUILLOT/RE

Communiqué de l’assemblée générale des cheminots grévistes de Mulhouse

Aujourd’hui, les cheminots grévistes de Mulhouse, réunis en assemblée générale le 10 décembre 2019, souhaitent interpeller les Directions syndicales au sujet des négociations qui doivent se tenir cette semaine concernant le projet de réforme des retraites.
La seule question que vous devez poser au gouvernement est : Le projet est-il retiré ?

Dans la négative, nous resterons en grève.

Nous refusons la clause dite du « grand-père » qui signifierait que ceux ayant assez d’ancienneté dans le monde du travail ne seraient pas concernés par la réforme. Nos enfants et petits-enfants, nos neveux et nièces, ainsi que ceux de nos proches, doivent profiter, comme nous, d’une retraite par répartition qui ne dépendra ni de la valeur incertaine de points retraites, ni d’une règle d’or sur le PIB, ni des fluctuations du monde spéculatif avec des fonds de pensions instables par nature.

Nous nous comporterons comme l’ont fait les anciens avant nous, en nous battant, aussi, pour les générations futures !

Nous refusons toute clause du cheminot qui exclurait notre régime spécial de la réforme.

Ceci pour deux raisons :

  •  La première, est que tout comme pour nos enfants, nous estimons que les autres travailleurs, dont font partie nos proches, doivent jouir eux aussi, d’une retraite décente et garantie après toute une carrière à cotiser solidairement pour les générations précédentes.
  •  La deuxième, est que nous ne souhaitons pas tomber dans le piège de la division. Il est évident que le gouvernement souhaite extraire de la lutte, les professions qui ont le plus de capacité de blocage, pour s’attaquer plus facilement à celles qui en ont le moins dans un premier temps. Ils profiteraient alors de notre isolement pour revenir à la charge quelques années plus tard, pour nous aligner sur tout le monde au nom de l’équité. Nous ne pourrons alors pas nous défendre seuls.

    Avec cette réforme le gouvernement Macron nous a tous attaqué en bloc. C’est en bloc que nous allons nous défendre jusqu’au retrait pur et simple de ce projet destructeur. Aucune négociations catégorielles ou générationnelles ne nous feront sortir du conflit.


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