Ces suffragettes qui voulaient le droit de vote, by any means necessary
Winston Churchill est bien connu pour ses boutades machistes et pour son amour immodéré des alcools forts.
A Lady Astor, la première députée du Parlement anglais, membre du Parti Conservateur, qui l’avait provoqué – « Monsieur Churchill, si j’étais votre femme, je verserais du poison dans votre café ! », il répliquait « Et moi Madame, si j’étais votre mari, je le boirais ! » . A la députée travailliste de Liverpool, Bessie Braddock qui lui avait fait remarqué qu’il était saoul, il répondait : « Madame, vous êtes laide. Mais moi, demain, je serai sobre. »
Son attitude à l’égard des féministes de l’époque n’étonne donc pas. A propos des suffragettes qui s’enchaînaient au 10 Downing Street pour réclamer le droit de vote, le futur premier ministre britannique ne cachait pas son sens du ridicule : « C’est comme si je m’enchaînais aux grilles de l’hôpital Saint-Thomas en disant que je n’en bougerai pas avant d’avoir eu un bébé ! »
Heureusement, l’histoire ne lui a pas donné raison. Et qui sait si bientôt même la nature pourra lui donner tort ?