×

Communiqué suite à la mobilisation des étudiant.e.s et personnel.le.s lors du CA de l'UT2J du Mardi 24/01/17

Toulouse le Mirail. Une mobilisation réussie et une Assemblée Générale jeudi pour poursuivre la lutte !

Ce matin, ce sont environ 200 étudiants, personnels et enseignants qui se sont rassemblés devant la présidence de l'université du Mirail, à Toulouse. En effet, sous fond de reconquête de l'IDEX , le conseil d'administration (CA) devait, ce 24 janvier, se prononcer sur la feuille de route en vue de la fusion des universités toulousaines. Entrés de force, malgré un dispositif renforcé de vigiles, ce qui en dit long sur les intentions de la présidence, la séance n'a pas pu se tenir, repoussant ainsi l'opération de liquidation des filières "non rentable " du Mirail. Une action réussie donc, mais qui nécessite des suites. Les étudiants, personnels et enseignants mobilisés en ont pleinement conscience. Nous relayons ci dessous le communiqué issu de cet envahissement du CA.

Facebook Twitter

Nous étions plus de 200 étudiant.e.s et personnels rassemblé.e.s ce mardi 24 janvier au matin pour envahir le Conseil d’Administration (CA) de l’UT2 et empêcher le vote de la feuille de route IDEX/fusion. Suite à notre mobilisation le CA a été reporté. C’est une victoire des personnel.le.s et des étudiant.e.s. Cette action a été l’occasion pour nous de rappeler le refus de ce projet, imposé dans l’opacité la plus totale, et d’exposer nos revendications.
Nous nous opposons à toutes les fusions mises en place à l’échelle nationale (Paris Dauphine, Strasbourg, Lorraine...) et sommes solidaires des mobilisations en cours comme à Paris 3-5-7. Partout ces projets visent à imposer :

  •  l’austérité budgétaire : suppressions de postes, de filières jugées non rentables, augmentation des frais d’inscription, dégradation des conditions d’étude et de travail, sélection à l’entrée ;
  •  la concurrence entre les filières et les laboratoires de recherches ;
  •  une gouvernance encore plus restreinte et antidémocratique qu’actuellement : CA à 23 membres dont 10 personnalités extérieures et seulement 3 étudiant.e.s, et 3 BIATSS pour représenter plus de 70 000 étudiant.e.s et plus de 7000 agent.e.s.
    Pour un service public d’enseignement supérieur et de recherche de qualité, ouvert à toutes et tous, nous nous donnons rendez-vous pour une Assemblée Générale le jeudi 26/01 à 12h30 au grand amphi (au bâtiment Accueil). Nous appelons également à se rassembler devant le CA de la COMUE vendredi 27/01 à 8h30 au métro Faculté de pharmacie.

  • Facebook Twitter
     « On faisait du 40h par semaine sans être payé ». Témoignages de lycéens de stage hôtelier

    « On faisait du 40h par semaine sans être payé ». Témoignages de lycéens de stage hôtelier

    Les partenariats universitaires avec Israël, ou la nouvelle cible stratégique des étudiants pro-Palestine

    Les partenariats universitaires avec Israël, ou la nouvelle cible stratégique des étudiants pro-Palestine

    Pour les Jeux Olympiques, le gouvernement veut éloigner les jeunes du 93

    Pour les Jeux Olympiques, le gouvernement veut éloigner les jeunes du 93

    Burger King, Auchan, Boulanger, Société Générale : entreprises complices d'Israël, hors de nos facs !

    Burger King, Auchan, Boulanger, Société Générale : entreprises complices d’Israël, hors de nos facs !

    Soutien à la Palestine : la police expulse l'occupation de l'EHESS, solidarité !

    Soutien à la Palestine : la police expulse l’occupation de l’EHESS, solidarité !

    Strasbourg : la présidence envoie la police pour expulser les étudiants pro-Palestine

    Strasbourg : la présidence envoie la police pour expulser les étudiants pro-Palestine

    Pour la Palestine et contre la répression des étudiant·e·s solidaires : tous à la Sorbonne ce mercredi 18h !

    Pour la Palestine et contre la répression des étudiant·e·s solidaires : tous à la Sorbonne ce mercredi 18h !

    Scandale : trois étudiants solidaires de la Palestine interpellés par la BAC à Rennes

    Scandale : trois étudiants solidaires de la Palestine interpellés par la BAC à Rennes