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Répression policière

Solidarité avec les étudiants et manifestants interpellés : des rassemblements à Paris dès 18h !

Hier ce sont 258 personnes qui ont été interpellées à Paris après le rassemblement contre le 49.3 place de la Concorde. Ce midi cinq personnes, dont un militant étudiant de Révolution Permanente, ont été interpellés lors d’une manifestation de jeunesse en soutien aux éboueurs. Des rassemblements sont appelés devant les commissariats du 1er, du 11e et du 5e.

Philomène Rozan

17 mars 2023

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Solidarité avec les étudiants et manifestants interpellés : des rassemblements à Paris dès 18h !

Crédits photos : Révolution Permanente

Hier après l’annonce du passage en force de la réforme des retraites et de l’usage du 49.3 de nombreux rassemblements et manifestations se sont tenus, parfois appelés par des organisations syndicales et parfois spontanés. Mais dès 20 heures la police a réprimé durement à coups de gaz lacrymogène et de canons à eau avant d’interpeler 258 manifestants.

A 11 heures aujourd’hui, à l’appel de l’inter-facs, s’est tenu un rassemblement devant Tolbiac qui a réuni plusieurs universités parisiennes, celle de Paris 1, Paris 3, Paris Cité, Paris 8. Et la police a empêché le départ de la manifestation qui devait rejoindre la TIRU d’Ivry en soutien aux éboueurs, nassant, gazant avant d’interpeler cinq des manifestants, dont Léo, militant au Poing Levé à Paris 8 et à Révolution Permanente.

Cette répression n’est pas propre à Paris puisqu’hier à Toulouse, Rennes, Marseille et dans d’autres villes la police a frappé et gazé les manifestants. Une offensive qui est à l’image de la peur du gouvernement de voir un mouvement extrêmement large se radicaliser, de voir les étudiants opérer une jonction vers le mouvement ouvrier, de voir la possibilité d’un élargissement de la grève.

Face à la répression, la réponse du mouvement étudiant et du mouvement ouvrier doit être la solidarité. L’intersyndicale devrait dénoncer la répression et exiger la libération de tous les manifestants et étudiants réprimés. La poursuite et l’élargissement du mouvement doit passer par la dénonciation des réquisitions, des atteintes au droit de grève et au droit de manifester.

Une première réponse est de se joindre aux appels lancés par plusieurs organisations de jeunesse, Le Poing Levé, l’UNEF, SOS Racisme à venir devant le commissariat du 1er arrondissement de Paris : 61 rue Jean-Jacques Rousseau 75001 Paris (M° Les Halles / Étienne Marcel) pour exiger la libération des étudiants interpellés.

Des rassemblements sont également appelés par Sud Education 75 et Sud Education 93 devant le commissariat du 5ème arrondissement (4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève 75005), et celui du 11ème arrondissement (14 passage Charles Dallery 75011).


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Philomène Rozan

Etudiante à l’Université Paris Cité , élue pour Le Poing Levé au Conseil d’Administration

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