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Acte XI

Lille : flicage généralisé des gilets jaunes

L'acte XI a été particulièrement sous tension à Lille en raison du dispositif policier ultra oppressant qui a été déployé.

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La mobilisation ne faiblit pas sur Lille malgré la présence policière de plus en plus massive et oppressante. Tout d’abord, comme depuis l’acte IX, la Place de la république est cernée par les forces de répression qui soumettant tous les gilets jaunes à une fouille au corps pour pouvoir rejoindre le lieu de rassemblement. Ensuite, tout le long de la manifestation, la présence policière avec les équipes de bac de chaque côté du cortège et les CRS dans toutes les rues adjacentes du parcours de la manifestation ont participé à l’ambiance oppressante de la manifestation de ce samedi.

Lors de deux actes précédents, les forces de l’ordre s’étaient vue débordée par les gilets jaunes partant en manifestation sauvage. Le 12 janvier, ils étaient allé vers le boulevard Louis XIV pour investir le périphérique avant de se faire nasser et gazé dans la rue Faidherbe. Le 19, une partie du cortège était allée vers la citadelle de Lille avant d’être pris en chasse par la BAC dans le vieux Lille. Ce samedi, impossible de réitérer un tel scénario : toutes les issues étaient littéralement bloquées par les CRS en combinaison et les camions anti-émeute. On avait l’impression que la manifestation se déroulait dans une nasse géante.

Dans la rue Solférino, des gilets jaunes ont tentés de parti en direction du quartier de Wazemmes à la hauteur de la rue Gambetta mais les policiers ont gazé et contenu le début de manif sauvage. Les gilets jaunes sont ensuite allé vers la place de la république pour converger avec la marche pour le climat. En fin de manifestation, certains gilets jaunes sont parti en manifestation sauvage et s’en sont pris au bar La citadelle tenu par Génération identitaire d’après Lille Antifa en représailles contre l’agression fasciste qui a visé le NPA à Paris.

Dans la manifestation, on pouvait noter la présence de la CGT qui venait officiellement pour la première fois sur une mobilisation des gilets jaunes. Des militants CGT parcouraient le cortège avec leur chasuble et étaient bien reçus par les gilets jaunes. Le mot d’ordre de « grève générale » a plusieurs fois été entonné. On pouvait aussi noter la présence d’un cortège des travailleurs sociaux et des stylos rouges qui faisaient front dans la manifestation pour dénoncer la casse du service publique. Globalement, la détermination des gilets jaunes était toujours présente comme en témoigne le chant repris par tous « Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi ».


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