×

Guerre en Palestine

Les féministes et le mouvement LGBT doivent soutenir le peuple palestinien

Face aux bombardements et à l’intervention israélienne en cours à Gaza, les organisations féministes et LGBT qui luttent au quotidien contre l’oppression doivent exprimer leur soutien au peuple palestinien qui subit un régime d’apartheid depuis des décennies.

Du Pain et des Roses

17 octobre 2023

Facebook Twitter
Audio
Les féministes et le mouvement LGBT doivent soutenir le peuple palestinien

Crédits Photo : O Phil des Contrastes

Plus de dix jours après l’offensive des organisations armées de la résistance palestinienne sous la direction du Hamas, Israël poursuit ses violentes représailles dans le cadre d’une opération militaire de très grande ampleur, avec le bombardement massif de la bande de Gaza ayant déjà fait plus de 3000 morts, et l’annonce le 9 octobre du siège total de Gaza, coupant l’électricité, l’eau, le gaz, les livraisons de nourriture aux 2 millions de Palestiniens entassés dans l’enclave. Ce mardi, une frappe israélienne sur un hôpital situé en plein cœur de Gaza a tué plus de 500 Palestiniens. « Nous combattons les animaux humains et nous agissons en conséquence », a déclaré Yoav Galant, ministre de la défense d’Israël : alors que les réservistes israéliens sont mobilisés pour une possible invasion terrestre de Gaza, c’est bien la perspective d’un nouveau nettoyage ethnique qui est annoncée contre le peuple palestinien.

Un mouvement féministe divisé ou silencieux face à l’impérialisme

Les images de l’offensive palestinienne ont fait le tour du monde. Elles ont inspiré d’un côté des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, dans les camps de réfugiés, les pays arabes, et jusqu’aux Etats-Unis, et de l’autre la condamnation de tous les dirigeants des pays impérialistes. Le gouvernement français a qualifié l’opération du Hamas « d’attaque terroriste » et a soutenu « le droit d’Israël de se défendre », dans la droite lignée des déclarations de l’Union européenne et de Joe Biden. Depuis lors, celles et ceux qui s’expriment en soutien à la lutte du peuple palestinien, sans pour autant revendiquer les attaques perpétrées par les combattants du Hamas contre les populations civiles, se voient attaqués pour « apologie du terrorisme ». Des partis politiques comme La France Insoumise, le NPA, Révolution Permanente et des associations comme le Collectif Palestine Vaincra ou l’UJFP se retrouvent ainsi menacées de procès, voire de dissolution.

Dans ce contexte de campagne internationale en faveur d’Israël, relayée par l’ensemble des médias et intellectuels dominants, le mouvement féministe semble divisé. Du côté des personnalités féministes, on a vu certaines figures de gauche comme Sandrine Rousseau afficher leur soutien à Israël en dénonçant « une attaque intolérable  » le 7 octobre, avant de demander « un corridor humanitaire » pour « les femmes et les enfants » gazaouis le 10 octobre. Si la députée Clémentine Autain (LFI) avait d’abord, comme l’ensemble de son parti, condamné les attaques contre la population civile et appelé à « la paix et [au] droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », elle a ensuite déclaré que le fait de ne pas avoir qualifié le Hamas d’organisation terroriste était une « faute politique » de La France Insoumise.

D’un autre côté, des figures du féminisme anti-raciste se sont prononcées en soutien à la lutte du peuple palestinien, à l’instar de Françoise Vergès qui a décrit « d’un côté une occupation coloniale avec sa violence systémique, son racisme structurel, son illusion de démocratie, le vol des terres, la torture, de l’autre un combat légitime pour la libération. Rien d’autre. » La sociologue Kaoutar Harchi a affirmé : « Tout peuple sur terre a droit à une terre, à un toit politique. Mais visiblement les vies civiles sont inégales, un civil ne vaut pas un civil. Sinon, le monde condamnerait la mort quotidienne des civils palestiniens. Or seule la mort des civils israéliens est condamnée ». La militante antiraciste et écologiste Fatima Ouassak a elle aussi pris position : « dans la guerre qui oppose colons et colonisés, il faut soutenir (sans trembler) le camp des colonisés ». La journaliste féministe Mona Chollet s’est quant à elle dite choquée par la violence du processus de déshumanisation qui s’est déclenché contre les palestiniens : « Il est clair désormais qu’ils ont été (du moins en Occident) expulsés définitivement de l’humanité. Ce n’est jamais, et ce ne sera sans doute jamais, le moment pour leur droit à la vie, à la liberté et à la sécurité. Leur souffrance n’aura jamais droit de cité. J’avoue que cette réalisation m’a fait un immense choc ».

Si quelques personnalités ont pris position, du côté des organisations féministes et LGBT, c’est généralement le silence qui a prévalu. Que ce soit du côté du collectif Nous Toutes au niveau national ou de la Coordination féministe qui regroupe des collectifs féministes sur tout le territoire français, aucune prise de position sur la situation n’est sortie pour l’instant. Seules exceptions : le collectif Les Inverti-es qui a publié un communiqué affirmant : « Les trans, pédés, gouines soutiennent la Palestine ! La libération des LGBT+ passe par la libération du peuple palestinien. », et le Collectif Intersexe Activiste a dénoncé les violations des droits des enfants qui constituent près de 50% de la population à Gaza et appelé le gouvernement français « à faire respecter le droit international par l’État d’Israël ».

Renouer avec une tradition féministe anti-impérialiste

La faiblesse de la réponse du mouvement féministe face au nettoyage ethnique en cours en Palestine est indissociable de la pression politique déployée ces derniers jours par le gouvernement, la droite et l’extrême-droite à la faveur de l’État d’Israël - leur allié stratégique Moyen-Orient. En s’appuyant sur les scènes de prises d’otage et d’exactions sur les civils israéliens, notamment sur des femmes et des enfants, ces derniers cherchent à étouffer toute forme de contestation du sort imposé aux Palestinien·ne·s en ralliant les organisations de gauche, y compris féministes, à son front contre le « terrorisme ».

Ce type de rhétorique n’est pas une nouveauté. Comme l’explique la militante féministe Angela Davis dans Une lutte sans trêve (2016) : « Mettre la question de la violence au premier plan permet de dissimuler les enjeux qui sont au cœur des luttes émancipatrices. Ce fut déjà le cas en Afrique du Sud durant la lutte contre l’apartheid. Il est intéressant de noter à cet égard que Nelson Mandela – qui a été sacralisé comme le plus grand défenseur de la paix de notre époque – a été maintenu sur la liste noire des terroristes, aux États-Unis, jusqu’en 2008. Les véritables enjeux de la lutte pour la libération de la Palestine sont ainsi minimisés et occultés par ceux qui essaient de nous faire croire que la résistance palestinienne à l’apartheid israélien équivaut à du terrorisme. ».

Mais face aux manœuvres des défenseurs de l’impérialisme, le mouvement féministe n’a pas toujours été aussi silencieux. À l’épreuve de l’histoire, de la lutte pour la libération noire aux États-Unis à la dénonciation de l’intervention états-unienne en Irak en passant par la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, une tradition internationaliste et anti-impérialiste est née au sein du mouvement féministe. Au cœur de la première puissance impérialiste mondiale, les militantes socialistes et afro-féministes ont mis à l’ordre du jour le principe selon lequel, comme le revendiquait Audre Lorde en 1981 : « Je ne suis pas libre tant que n’importe quelle autre femme est privée de sa liberté, même si ses chaînes sont très différentes des miennes ».

Aujourd’hui, se battre pour la liberté de toutes les femmes, c’est soutenir la lutte du peuple palestinien face à l’État colon d’Israël. Parce que les femmes palestiniennes sont en première ligne de la misère engendrée par le nettoyage ethnique en cours, comme elles ont été en première ligne des guerres, des déplacements forcés, et de l’apartheid imposés au peuple palestinien depuis plus de 70 ans. Mais aussi parce que la libération des femmes du monde entier passe nécessairement par la lutte contre l’impérialisme : les Palestinien·nes qui luttent pour leur auto-détermination sont les allié·es des femmes et des LGBTI de France et des États-Unis contre l’impérialisme de Macron et Biden. Ces derniers soutiennent Israël au Moyen-Orient comme ils oppriment et opposent différents groupes sociaux sur le territoire national, dans le même objectif : protéger un système capitaliste patriarcal, dans lequel une minorité vit aux dépens de l’immense majorité, des peuples opprimés, des femmes et des LGBTI.

Ainsi, alors que des organisations féministes qui se revendiquent de « l’intersectionnalité des luttes » refusent aujourd’hui de prendre position pour la Palestine comme s’il s’agissait là d’une question extérieure au combat féministe, il est urgent de renouer avec la tradition anti-impéraliste de la lutte des femmes et des LGBTI. Comme l’explique à nouveau Angela Davis : « Aujourd’hui encore, nous sommes mis au défi de comprendre à quel point des notions telles que la race, la classe, le genre, l’orientation sexuelle, la nationalité ou le handicap sont inextricablement liées. Il nous faut apprendre à dépasser ces catégories afin de mettre en lumière les interactions entre des idées et des processus qui semblent pourtant distincts et sans aucun lien. Insister sur les convergences entre les luttes contre le racisme aux États-Unis et les luttes contre la répression des Palestiniens par Israël constitue, de ce point de vue, une démarche féministe.(..) De la même manière que le combat contre l’apartheid en Afrique du Sud a été soutenu par des personnes du monde entier et est devenu un objectif prioritaire pour de nombreux mouvements progressistes dans le monde, la question de la solidarité avec la Palestine doit devenir une question centrale pour les organisations et les mouvements émancipateurs à l’échelle mondiale. ».

Après 75 ans d’oppression coloniale, le peuple palestinien, dispersé dans des camps de réfugiés dans les pays limitrophes comme le Liban, la Syrie, ou la Jordanie, mais aussi à l’Ouest de l’État d’Israël dans la Cisjordanie, où elle subit une politique de colonisation qui s’est renforcée ces dernières années, et d’autre part dans la véritable prison à ciel ouvert que représente la bande de Gaza, continue de lutter pour son droit à l’auto-détermination. A l’heure où ce soutien est criminalisé, le mouvement féministe et LGBT devrait se positionner haut et fort du côté de celles et ceux qui subissent un joug colonial, et revendiquent le droit à l’auto-détermination et à pouvoir vivre dignement.

Un combat indissociable de la lutte contre le détournement de la lutte féministe, canalisée pour servir seulement une minorité des femmes des classes supérieures des pays impérialistes. Pour regagner une force politique, le mouvement féministe doit de nouveau se charger de répondre à la question de libération de toutes les femmes, de toutes les personnes opprimées. Cette tâche oppose le féminisme frontalement à l’impérialisme. La lutte pour l’émancipation des femmes est indissociable du démantèlement du projet impérialiste qui opprime les populations dans les pays colonisés, non seulement d’un point de vue moral mais aussi d’un point de vue stratégique, pour gagner la majorité de la population au projet féministe.

Dénoncer le pinkwashing d’Israël

Renouer avec cette tradition, c’est aussi dénoncer haut et fort les tentatives d’Israël de se faire passer pour l’allié des femmes et des LGBTI. La chercheuse queer Jasbir Puar et Sarah Schulman, ancienne militante d’Act Up New York, ont en effet documenté les tentatives d’Israël depuis au moins 2005 de refaire son image à l’internationale en instrumentalisant les droits des femmes et des LGBT. La campagne Brand Israel, lancée cette année-là par l’État d’Israël avec des agences de communication, visait à construire une image « moderne » et « progressiste » à un État jusque-là considéré surtout comme « militariste » et « religieux » dans le but de faire adhérer la population des pays impérialistes au projet sioniste. Cette campagne impliquait notamment le financement d’expéditions gratuites en Israël pour des élites culturelles européennes et nord-américaines capables de documenter leurs voyages et de les relayer auprès des audiences de leurs pays respectifs. « Le défi devant Brand Israel était immense », écrit Schulman. « En 2009 dans un classement EastWest de la perception des nations, Israël occupait la 192ème place sur 200, derrière la Corée du Nord, Cuba, le Yemen et le Soudan. »

Au début des années 2010, développe Schulman, dans la continuité des efforts du rebranding, le ministère du tourisme israélien mise sur le tourisme gay vers des villes comme Tel Aviv, présentées comme des enclaves progressistes abritant une scène queer dynamique et vivante. En 2011, il est estimé que le ministère du tourisme et la municipalité de Tel Aviv ont investi plus de 94 millions de dollars dans le tourisme gay. La campagne Brand Israel finance « le mois de fierté d’Israël » dans la ville de San Francisco, symbole de la communauté LGBT aux Etats-Unis. Cette politique touche également la France. En 2013, la soirée officielle d’Europride à Marseille s’intitule « Forever Tel Aviv » et les deux premiers bénéficiaires du mariage homosexuel en France sont invités à la gay pride de Tel Aviv par l’office du tourisme de la ville. L’office de tourisme de Tel Aviv a également participé à la marche de fierté de Paris à plusieurs reprises.

Des efforts particuliers sont aussi dédiés à la refonte de l’image de Tsahal, armée israélienne coupable des crimes de guerre et des meurtres de civils palestiniens. Le service militaire obligatoire en Israël n’étant pas uniquement masculin, l’État d’Israël cherche à légitimer son armée en faisant valoir la place occupée par les soldats femmes comme un gage de progressisme. Des articles sont publiés dans des grands médias états-uniens, comme Vice, mettant en avant « les photo-portraits intimes des femmes soldats de Tsahal », destinés à adoucir l’image de l’armée de l’État colon. Le média sioniste Times of Israel sort une interview avec une soldate lesbienne de Tsahal, présentant l’armée d’Israël comme l’une des « plus progressistes du monde », étant même « en avance » par rapport à l’Etat lui-même. « J’adore Tsahal. Je pense que l’armée est le seul endroit où l’on n’est pas discriminées en termes de salaire. Que vous soyez un officier homme ou femme, vous avez le même salaire », s’enchante la militaire.

Enfin, sur TikTok, les militaires femmes de Tsahal mènent depuis des années une véritable campagne de désinformation sur le conflit en utilisant les codes des influenceuses sur les réseaux sociaux. C’est le nouveau visage de la propagande nationaliste pro-guerre.

Ainsi, depuis presque deux décennies, Israël mène, avec le soutien des pays impérialistes, une propagande destinée à présenter l’État colon comme une démocratie libérale qui, à l’image des pays d’Europe et de l’Amérique du Nord, aurait été à la pointe de la libération queer et LGBT. Pourtant, comme l’écrit Schulman, les maigres avancées pour une partie de la population israélienne - le mariage gay étant par exemple toujours proscrit - et surtout pour les touristes LGBT issus des classes supérieures des pays impérialistes, coexistent en Israël avec la brutale oppression des Palestiniens, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’État juif.

Les paillettes de la Pride de Tel Aviv ne peuvent laver ni la ségrégation raciale, ni la détention des milliers des prisonniers politiques, ni les bombardements des civils. La vitrine démocratique du soutien aux luttes féministes et LGBT ne saurait masquer la situation d’un État colonial, qui opprime les Palestiniens et bénéficie du soutien des grandes puissances occidentales pour garantir une position stratégique de l’impérialisme au Moyen-Orient.

Féministes et militant·es LGBTI anti-impérialistes : soutenons la lutte du peuple palestinien !

En mai 2021, pendant des affrontements armés dans la bande de Gaza au cours desquels Tsahal a tué 256 Palestiniens dont 66 mineurs, le Collectif féministe palestinien basé aux États-Unis lançait un appel aux féministes du monde entier : « La Palestine est une question féministe. Nous affirmons la vie et implorons les féministes du monde entier de s’exprimer, de s’organiser et de se joindre à la lutte pour la libération de la Palestine ».

Féministes et militant·es LGBTI, il est de notre devoir politique de répondre à cet appel et d’inscrire notre féminisme dans l’héritage des luttes des femmes qui se sont battues contre le colonialisme français et britannique, contre la ségrégation raciale et l’apartheid aux États-Unis et en Afrique du Sud. Après des décennies de pinkwashing, il est l’heure de montrer que les militant·es LGBTI ne joueront pas le rôle de caution d’un État colonial, en s’appuyant sur les combats et travaux des nombreuses militant·e·s féministes et LGBT qui ont souligné la nécessité de lier ces luttes à l’anti-impérialisme.

Exilé à Paris à partir de la fin des années 1940, l’écrivain homosexuel et figure de luttes pour les droits civiques James Baldwin se sentait profondément concerné par la lutte de libération nationale algérienne, il avait alors écrit dans No Name In The Street (1972) : « Leur destinée était en quelque sorte liée à la mienne, leur combat n’était pas seulement le leur, mais aussi le mien, et il devint pour moi une question d’honneur de ne pas tenter d’éluder la charge de cette réalité ». Dans le même sens, plus récemment, Leslie Feinberg, militant·e communiste nord-américain·e, juif·ve et LGBT, expliquait : « Je ne crois pas que notre sexualité, notre expression de genre et nos corps puissent être libérés sans qu’une mobilisation féroce contre la guerre impérialiste et le racisme fasse partie intégrante de notre lutte. Le degré de progressivité ou de révolution d’un mouvement se mesure à son indépendance vis-à-vis des dirigeants de la société qu’il cherche à changer. »

Face à la pression impérialiste pour légitimer ce qui n’est autre qu’un nettoyage ethnique de masse maquillé en opération militaire contre le « terrorisme », les organisations du mouvement féministe doivent soutenir inconditionnellement la lutte de libération nationale du peuple palestinien tout entier contre l’État colon d’Israël. Pour mettre fin au régime d’apartheid, il est urgent de défendre la perspective d’une lutte massive de l’ensemble du peuple palestinien, aux côtés des travailleurs, des jeunes et des femmes de l’ensemble des pays de la région qui se soulèvent comme on l’a vu récemment en Iran suite au meurtre de Mahsa Amini, mais aussi aux côtés des travailleuses et des travailleurs israélien·nes qui rompent avec le sionisme et choisissent de s’affronter à l’État d’Israël comme leur propre exploiteur et oppresseur.

Le droit fondamental à l’autodétermination du peuple palestinien exige le démantèlement de l’État sioniste d’Israël et de sa machine militaire. L’aspiration nationale légitime des Palestinien·nes ne pourra être garantie de manière efficace et intégrale que par l’établissement, par des moyens révolutionnaires, d’une Palestine ouvrière et socialiste sur l’ensemble du territoire historique, dans laquelle les populations arabes et juives pourront vivre ensemble en paix et égaux.


Facebook Twitter
« Transmania » chez les réactionnaires : que faire face à l'offensive transphobe ?

« Transmania » chez les réactionnaires : que faire face à l’offensive transphobe ?

8 mars : non, le collectif Nous Vivrons n'avait rien à faire dans la manifestation !

8 mars : non, le collectif Nous Vivrons n’avait rien à faire dans la manifestation !

Education sexuelle à l'école : le nouveau terrain de jeu de l'extrême-droite

Education sexuelle à l’école : le nouveau terrain de jeu de l’extrême-droite


Tribune. Les soutiens d'un État génocidaire n'ont pas leur place dans nos luttes féministes !

Tribune. Les soutiens d’un État génocidaire n’ont pas leur place dans nos luttes féministes !

Bordeaux Montaigne : la mobilisation proche de la victoire sur la gestion des VSS après 7 mois ?

Bordeaux Montaigne : la mobilisation proche de la victoire sur la gestion des VSS après 7 mois ?

MeToo Hôpital. Des travailleuses de la santé dénoncent les violences sexistes et sexuelles au travail

MeToo Hôpital. Des travailleuses de la santé dénoncent les violences sexistes et sexuelles au travail

Acharnement : l'État porte plainte contre une lycéenne qui avait dénoncé une agression islamophobe

Acharnement : l’État porte plainte contre une lycéenne qui avait dénoncé une agression islamophobe

Affection de longue durée : l'offensive du gouvernement menace les personnes trans et séropositives

Affection de longue durée : l’offensive du gouvernement menace les personnes trans et séropositives