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Répression policière

« La police mutile, on ne pardonne pas ! » 200 cheminots en soutien à leur collègue éborgné

Ce matin, lors d’une AG au technicentre Sud-Est Européen, 200 cheminots ont exprimé leur solidarité à Sébastien, leur collègue éborgné lors de la manifestation de jeudi dernier et leur colère face à la répression policière.

Gabriel Ichen

28 mars 2023

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« La police mutile, on ne pardonne pas ! » 200 cheminots en soutien à leur collègue éborgné

Crédit photo : Révolution Permanente

Ce matin, 200 cheminots étaient réunis en assemblée générale au technicentre Sud-Est Européen TSEE (centre de maintenance des TGV de la ligne EST, notamment au départ de Gare de Lyon) dans le cadre de la journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. A l’initiative des militants syndicaux Sud-Rail, des délégations des technicentre du Landy et du technicentre de Châtillon actuellement en grève sauvage, ont rejoint les cheminots du TSEE.

Cette AG a été l’occasion pour les cheminots des technicentre d’exprimer leur colère face à la répression policière qui s’abat sur le mouvement en cours et d’afficher leur solidarité à leur collègue, cheminot du TSEE et militant Sud-Rail, qui a été éborgné par la police suite à l’explosion d’une grenade de désencerclement lors de la manifestation de jeudi dernier. Les cheminots ont ainsi déployé deux banderoles où était inscrit « La police mutile, on pardonne pas » et « Ateliers TGV en grève ».

Les violences policières qui se multiplient et ciblent les grévistes et la jeunesse depuis le passage en force via 49-3, sont loin d’entamer la détermination des travailleurs, bien au contraire. C’est ce dont témoigne Karim, militant Sud-Rail et cheminot du technicentre du Landy présent à l’AG du TSEE, en réaction à la répression de son collègue : « Ce qu’on ressent c’est beaucoup de colère. On a compris qu’on a basculé dans un stade important de répression policière. Le gouvernement a perdu l’opinion il est passé en force par 49-3 du coup il ne lui reste que la répression. Ça ne nous fait pas peur, ça ne fait que renforcer notre détermination et notre colère ».

Face à la répression policière, les cheminots des technicentres montrent la voix : c’est en faisant front face aux violences policières par la solidarité avec tous les travailleurs et les jeunes réprimés et en continuant la mobilisation qu’il sera possible de faire reculer le gouvernement.

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