Le 10 janvier, Nicolas Pereira, le secrétaire général de l’Union Locale CGT de Roissy a été licencié par son entreprise Transdev. Celle-ci lui reproche d’avoir comparé Transdev à France Télecom et de s’être déplacé sans autorisation dans l’entreprise. Une mesure clairement répressive qui vise à s’attaquer à un syndicaliste combatif qui a été au cœur des dernières grève qui ont secoué l’aéroport.

Depuis plusieurs mois, les cas de répressions syndicales se multiplient ainsi à Roissy. Comme on peut le lire dans un tract de la CGT Roissy, d’autres syndicalistes « sont convoqué.e.s sans raison par la police ou bien encore menacé.e.s. ». Tayeb Khouira par exemple, délégué syndical SUD Aérien, a été convoqué au commissariat par la police il y’a une semaine à peine.

Cependant, le licenciement du secrétaire général de l’Union Locale marque clairement un saut répressif dans l’aéroport. Il démontre notamment la volonté du patronat de briser la résistance des salariés dans un contexte de préparation des Jeux-Olympiques et de colère grandissante contre l’inflation et les bas salaires.

Plus largement, le licenciement de Nicolas Pereira s’inscrit dans une vague de répression à l’égard des syndicalistes. En effet, la défaite de la lutte contre la réforme des retraites a été le point de départ d’une série de cas de répression syndicale avec plus de mille militants CGT convoqués en justice.

Cette volonté de discipliner et de faire peur aux travailleurs doit être fermement et largement combattue. Contre les licenciements et la répression syndicale, l’union locale CGT Roissy appelle à se réunir le 1er février à 12 H 30 devant AIR France CARGO, à l’aéroport de Roissy. Soyons nombreux à répondre à l’appel !