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Coup de semonce

Débrayage massif à PSA Rennes contre une baisse de salaire

Vincent Duse, CGT PSA Mulhouse Mardi 2 juin 800 ouvriers ont cessé le travail sur le site de PSA Rennes suite à une provocation de la direction annonçant vouloir leur supprimer la prime d'équipe, qui représente 110 euros par mois, et la fin de transport du personnel. C'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

4 juin 2015

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Une planification des acquis prévue de longue date

Pour mieux comprendre la situation du site de La Janais qui a perdu plus de 2000 emplois depuis 2010 et qui est l’un des premier à mettre en place la ligne ultra moderne EMP2 qui sera expérimentée sur le site de Mulhouse également, il faut comprendre les effectifs n’ont pas cessé de baisser, jusqu’à arriver à une seule équipe du matin depuis un an. Voilà que la direction dans sa recherche d’économie permanente veut imposer maintenant un nouvel horaire en journée. Mais là où le bât blesse, c’est que cela est censé se faire avec la suppression de la prime de doublage et les bus.

Pour éviter de la fatigue des ouvriers on leur pique 110 euros

L’argument de la DRH Pascale Tschaen, très connue pour sont sens inné du social (Tschaen était l’ancienne DRH de PSA Mulhouse), a été présenté dans un briefing improvisé dans les ateliers. Le changement est censé « permettre de lutter contre la fatigue des ouvriers ». La seule condition, en revanche, c’est d’être disposé à être moins fatigué à un prix 110 euros par mois.

Une colère qui a traversé tout le site comme une traînée de poudre

Avec un effectif de 2700 salariés et 1400 ouvriers de production sur le site de La Janais, la CGT a appelé les travailleurs a un arrêt de travail le mardi matin de 9h45 à la fin de la prise de poste de 13h00, suivi par la CFDT. 800 ouvriers, principalement de production, ont débrayé en défilant dans les ateliers avec une grande détermination.

Ne pas en rester là. Ce n’est qu’un début…

A l’heure actuelle, la direction n’a pas reculé sur son projet de passer tous les salariés en horaire de journée, ni sur la suppression de la prime de d’équipe. Néanmoins, avec ce premier coup de semonce, les travailleurs on commencer à poser les conditions d’un rapport de force qu’il faut amplifier dans les jours qui viennent et ainsi mettre en échec total la direction. La lutte des salariés de Rennes vaut pour tout le groupe PSA comme partout où la classe ouvrière commence à mener des batailles.

03/06/15

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