Les images des violences policières brutales contre les lycéens de Jules Ferry de Conflans Sainte-Honorine ont scandalisé très largement, et pour cause. On y voit quatre policiers plaquer au sol un jeune lycéen, des lycéens visés au niveau de la tête au LBD40 et au lance-grenades lacrymogène à quelques mètres de distance, ou encore le gazage au visage d’élèves tentant de filmer la scène.

Ce jeudi, à l’occasion de la douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les lycéens ont poursuivi leur mobilisation, cette fois pour dénoncer la répression policière qu’ils ont subi. Un rassemblement de solidarité de plusieurs centaines de personnes avec de nombreux soutiens a ainsi été organisé devant le lycée.

De nombreux lycéens et enseignants et des soutiens de plusieurs secteurs étaient présents, parmi lesquels des cheminots ou une délégation du Réseau pour la Grève Générale avec des travailleurs de l’aéroport de Roissy, des enseignants et des étudiants, mais également des figues politiques comme le député Louis Boyard ou encore des membres de la LDH.

Conflans-Sainte-Honorine. La semaine dernière les lycéen·nes de Jules Ferry étaient violemment réprimé·es par la police. En réponse, ils bloquent ajrd leur établissement, de nombreux soutiens sont présents, enseignants, membres du @ReseauGrevGe ou encore de la @LDH_Fr… pic.twitter.com/KGGhCQFRd5

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Lors de ce rassemblement, les lycéens mobilisés de Jules Ferry ont tenu à montrer que malgré la répression policière, ils sont bien déterminés à poursuivre la mobilisation contre la réforme des retraites, même après la décision du Conseil Constitutionnel. « La semaine dernière on a bloqué contre la #ReformeDesRetraites et le 49.3. Les policiers nous ont gazé et ont plaqué un lycéen au sol. Mais nous on va continuer, même après le Conseil Constitutionnel » ont déclaré devant leur lycée Zoé, Juliette et Kiran.

Paris. Zoé, Juliette et Kiran, lycéens à Jules Ferry : « la semaine dernière on a bloqué contre la #ReformeDesRetraites et le 49.3. Les policiers nous ont gazé et ont plaqué un lycéen au sol. Mais nous on va continuer, même après le Conseil Constitutionnel » #greve13avril pic.twitter.com/8nlNWPuyEo

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Du côté des soutiens il était élémentaire de se solidariser avec la jeunesse mobilisée réprimée par la police. « La semaine dernière je soutenais Éric, cheminot en garde à vue pendant 48h. Ce qui est arrivé à Jules Ferry aurait pu arriver au gamin de n’importe qui, cette répression est inadmissible ! » dénonce Christophe, cheminot venu en soutien.

Christophe, cheminot à Achères, CGT, venu en soutien aux lycéens de Conflans-Saint-Honorine : « la semaine dernière je sutenais Éric, cheminot en garde à vue pendant 48h. Ce qui est arrivé à Jules Ferry aurait pu arriver au gamin de n’importe qui, cette répression est… pic.twitter.com/tia6Ewibe3

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Même son de cloche du côté des membres du Réseau pour la Grève Générale : « on est venus avec le réseau pour soutenir les lycéens et dénoncer la répression. C’est pas pour rien que Macron tape et réprime, c’est parce qu’il sait que la jeunesse peut changer la donne » a affirmé Gwen, enseignante à Sarcelles.

En direct de Conflans Sainte-Honorine. Gwen, institutrice et membre du @ReseauGrevGe : « on est venus avec le réseau pour soutenir les lycéens et dénoncer la répression. C’est pas pour rien que Macron tape et réprime, c’est parce qu’il sait que la jeunesse peut changer la donne »… pic.twitter.com/5P1mijl4Sg

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Un exemple de solidarité entre travailleurs et jeunes mobilisés qu’il faut suivre à l’heure où la mobilisation n’est pas terminée mais que le gouvernement tente d’étouffer par la répression policière.