1979-2019
19 . 07 . 19

Edito. Révolution et contre-révolution au Nicaragua

Jean-Philippe Divès

Virgina De La Siega

Révolution et internationalisme
19 . 07 . 19

Le Nicaragua, le mouvement trotskyste et la Brigade Simon Bolivar

DES LEÇONS A TIRER
19 . 07 . 19

40 ans après la révolution : nature et bilan du sandinisme

  • Edito. Révolution et contre-révolution au Nicaragua

  • Le Nicaragua, le mouvement trotskyste et la Brigade Simon Bolivar

  • 40 ans après la révolution : nature et bilan du sandinisme

RP Dimanche
DU SOMOZISME A LA REVOLUTION

Comment le FSLN s’est emparé du pouvoir

Au milieu des années 1970, la stratégie fondatrice du Front sandiniste de libération nationale (FSLN), celle dite des « foyers » de guérilla, avait échoué. Mais le FSLN était tout aussi clairement l’organisation qui avait lutté, héroïquement et inlassablement, contre la dictature pro-impérialiste d’Anastasio Somoza. C’est dans ces conditions que, vue par les masses comme une alternative en laquelle on pouvait croire, elle a chevauché l’immense insurrection populaire qui s’est développée entre janvier 1978 et juillet 1979, et qui l’a portée au pouvoir.
1979-1989

La révolution avortée

Les espoirs immenses nés de la victoire de juillet 1979 ont été rapidement frustrés. Du fait de l’agression conduite par les Etats-Unis à partir de 1981, mais aussi de la politique menée par la direction sandiniste, conjuguant collaboration de classes, hostilité à la démocratie ouvrière et autoritarisme bureaucratique.
1990-2006

Restauration bourgeoise et intégration du FSLN

Après sa défaite à l’élection présidentielle de 1990, le FSLN a abandonné toute velléité révolutionnaire. Il a pactisé et co-gouverné avec la droite, en s’intégrant au néolibéralisme alors triomphant. Ses cadres et dirigeants se sont enrichis et, pour certains, sont devenus eux-mêmes des capitalistes.
2007-2019

Ortega-Murillo, du néolibéralisme autoritaire à la dictature

Revenus au pouvoir en 2007, Daniel Ortega et le FSLN ont scrupuleusement respecté les canons du capitalisme néolibéral et les intérêts impérialistes, tout en remettant en place un appareil d’encadrement bureaucratique de la société. Après l’explosion populaire du printemps 2018, leur pouvoir se retrouve sur le fil du rasoir. Mais une alternative émancipatrice fait toujours cruellement défaut.