Contre le "capitalisme vert"

La lutte écologique ne peut être qu’anticapitaliste et révolutionnaire

Julian Vadis

La lutte écologique ne peut être qu’anticapitaliste et révolutionnaire

Julian Vadis

Oui, la catastrophe est évitable, à condition d’un changement profond et total, passant d’une production en fonction des profits à une production selon les besoins. La question écologique a un potentiel hégémonique fort, qui a conduit à l’illusion réactionnaire du « capitalisme vert », auquel il est urgent d’apporter une réponse radicale et révolutionnaire, sur le plan politique et idéologique.

Il apparaît chaque jour un peu plus évident que la question écologique prend une dimension centrale, au point de devenir l’une des préoccupations principales de l’ensemble des populations. Dans un article du Point publié en septembre 2019 s’appuyant sur un sondage Harris Interactive, il apparaît que « 72 % des sondés assurent s’être "davantage intéressés aux enjeux d’écologie et avoir modifié leur comportement dans ce sens", chiffre qui monte à 89 % dans la tranche 18-24 ans, en pointe dans les mobilisations sur les questions de réchauffement climatique ». Si ce sondage se focalise sur la France, il est clair que c’est à échelle mondiale que cette question s’installe en haut de la pile des préoccupations, comme en attestent les mouvements internationaux de grève et de manifestation, du type Youth for Climate.

Bien sûr, cette prise de conscience de masse, qui traverse l’ensemble des classes populaires et laborieuses tout comme la grande majorité de la jeunesse, repose sur les conséquences visibles et concrètes des changements environnementaux à l’œuvre, directement dus à l’impact de l’activité humaine sur la nature. En effet, pour ne parler que des émissions de gaz à effet de serre, le cinquième rapport du GIEC daté de 2014 offre des statistiques éloquentes : à l’échelle du globe, 35% de ces gaz sont issus de la production d’énergie via les centrales électriques et à combustion fossile, 24% par le modèle capitaliste agricole et 21% de l’industrie lourde et manufacturière, soit un total de 80% pour ces simples secteurs d’activité.

En réalité, la problématique environnementale n’est pas à proprement parler une thématique spécifique au XXI° siècle. Comme l’explique John Bellamy Foster, « au cours des années 1830 à 1870, la diminution de la fertilité des sols par la perte de leurs nutriments constitua la préoccupation écologique majeure de la société capitaliste, tant en Europe qu’en Amérique du Nord. L’inquiétude suscitée par ce problème ne pouvait être comparée qu’à celle provoquée par la pollution croissante des villes, la déforestation de continents entiers et les craintes malthusiennes de la surpopulation. » [1] C’est cette réalité objective de l’époque qui a poussé Marx, loin de l’idée reçue selon laquelle ce dernier n’aurait absolument pas pris en compte la problématique écologique, à se pencher sur la question. « La grande propriété foncière réduit la population agricole à un minimum, à un chiffre qui baisse constamment en face d’une population industrielle concentrée dans les grandes villes et qui s’accroît sans cesse ; elle crée ainsi des conditions qui provoquent un hiatus irrémédiable dans l’équilibre complexe du métabolisme social composé par les lois naturelles de la vie ; il s’ensuit un gaspillage des forces du sol, gaspillage que le commerce transfère bien au-delà des frontières du pays considéré. […] La grande industrie et la grande agriculture exploitée industriellement agissent dans le même sens. Si, à l’origine, elles se distinguent parce que la première ravage et ruine davantage la force de travail, donc la force naturelle de l’homme, l’autre plus directement la force naturelle de la terre, elles finissent, en se développant, par se donner la main : le système industriel à la campagne finissant aussi par débiliter les ouvriers, et l’industrie et le commerce, de leur côté, fournissant à l’agriculture les moyens d’exploiter la terre. » [2]

Il n’en demeure pas moins que la question écologique a pris, au XXI° siècle, une dimension intégrale, posant des problématiques universelles, totalisantes, transversales. De la fonte des calottes polaires à la formation de continents de plastiques dans les océans, des grands incendies ravageant les plus grandes forêts aux épisodes météorologiques extrêmes qui se multiplient, de la dégradation de la qualité de l’air et de l’eau ayant des impacts directs sur la santé de pans entiers de la population à la disparition, chaque jour, d’espèces animales et végétales, c’est le constat d’une humanité engagée sur une voie destructrice de son habitat naturel qui s’impose à tou.te.s.

L’humanité ne peut se poser que les questions qu’elle est en capacité de résoudre. Si la question écologique est aujourd’hui une préoccupation majeure à échelle de masse et planétaire, c’est parce que les bases matérielles pour une société vivant en harmonie avec son environnement naturel sont présentes. L’anxiété palpable et légitime face aux désastres environnementaux réside ainsi plus dans le manque de clarté dans la voie à suivre pour l’avènement d’une telle société que dans une forme de pessimisme d’une fin inéluctable de la vie sur terre. En définitive, ce sont bien ces éléments qui font que la question environnementale a aujourd’hui un potentiel hégémonique : le vivant se meurt, il est possible d’éviter le désastre : comment faire ?

Le « capitalisme vert », une réponse des classes dominantes inconséquente au vu des enjeux

Or, qui dit question à potentiel hégémonique dit par la même occasion bataille idéologique. Si l’écologie politique a été, pendant des décennies, l’apanage de la gauche, voire de la gauche radicale, il serait faux d’affirmer que les classes dominantes ne cherchent pas à élaborer une réponse à la crise. Dès 1972, André Gorz indiquait ainsi que « la prise en compte des coûts écologiques aura, en somme, les mêmes effets sociaux et économiques que la crise pétrolière. Et le capitalisme, loin de succomber à la crise, la gérera comme il l’a toujours fait : des groupes financiers bien placés profiteront des difficultés de groupes rivaux pour les absorber à bas prix et étendre leur mainmise sur l’économie. Le pouvoir central renforcera son contrôle sur la société : des technocrates calculeront des normes « optimales » de dépollution et de production, édicteront des réglementations, étendront les domaines de la « vie programmée » et le champ d’activité des appareils de répression » [3]. Si une série de climato-sceptiques ont accédé récemment au pouvoir, en premier lieu Trump aux États-Unis, il est clair que l’hypothèse de Gorz tend à se confirmer. La preuve la plus éclatante de cette prise en compte est visible dans le fait que l’ensemble des partis bourgeois, des plus réactionnaires aux plus « progressistes », ont mis la question écologique en première place de leurs programmes électoraux, comme nous pouvons le constater à l’occasion des élections municipales en cours. C’est ce qui a amené à l’émergence, sur le plan idéologique, d’une théorie majoritaire issue de la bourgeoisie : le « capitalisme vert ».

Dans une tribune publiée récemment dans les Échos, Pierre Bentata, essayiste et économiste, Nicolas Bouzou, économiste et fondateur d’Asterès et Pierre-Henri Tavoillot philosophe, nous offrent, non sans ironie, une synthèse parfaite des éléments fondamentaux de ce « capitalisme vert », qui plus est sans le nommer directement. Ironique, car l’essentiel du texte se concentre en une diatribe violente, non sans succomber à une certaine vulgarité pavée de mensonges et de raccourcis, contre de prétendus purs idéologues, climato-sceptiques déguisés, visant à dévier l’inquiétude légitime des masses et que les auteurs englobent dans la catégorie des « anticapitalistes ». Le tout pour terminer, donc, par un paragraphe purement idéologique.

Ainsi, pour Bentata, Bouzou et Tavoillot, « afin de répondre à la double exigence de lutte contre le réchauffement climatique et de lutte contre la pauvreté, il n’est pas question d’abandonner notre système économique mais, tout au contraire, de consentir à des innovations et des investissements, d’une ampleur inédite, dans l’électricité décarbonée, les transports électriques ou à hydrogène et l’économie circulaire. Cette nouvelle économie, libérale et démocratique, est riche en valeur ajoutée, en salaires et en emplois. Elle passe avant tout par la fixation d’un prix du carbone élevé et une coopération internationale. L’Union européenne semble avoir pris la mesure de ces enjeux. Il faut maintenant accélérer. L’écologie a besoin d’intelligence, de moyens et de lucidité. Elle se passera sans souci d’une révolution et d’une dictature verte ».

Ce passage en dit long sur la logique fondamentale qui préside au « capitalisme vert ». La question n’est pas tant de répondre aux enjeux objectifs posés par les problématiques environnementales, mais avant tout de préserver à tout prix le système économique en place, c’est à dire l’appropriation dans les mains d’une poignée d’exploiteurs des moyens de productions, et des profits qui vont avec. Le problème est donc posé à l’envers : il s’agit d’insérer la problématique environnementale dans le cadre étriqué du mode de production capitaliste. En ce sens, Razmig Keucheyan a parfaitement raison lorsqu’il explique que « si le capitalisme a pu exister depuis trois siècles, c’est parce qu’il a bénéficié d’une nature gratuite, une nature qu’il n’était pas nécessaire de « reproduire ». Cette nature gratuite, le capitalisme l’a utilisée à la fois comme input et comme output. La nature a constitué une source d’inputs gratuits pour le capitalisme, car ce système ne cesse depuis qu’il existe de capter des ressources naturelles « brutes » pour les transformer en marchandises. Mais la nature a aussi constitué un output pour le capitalisme, une « poubelle globale » où déverser les déchets de l’accumulation du capital, ce que les économistes néolibéraux appellent pudiquement les « externalités négatives ». Or avec la crise environnementale, la nature n’exerce plus cette double fonction d’input et output gratuits pour le capitalisme. La dialectique du capitalisme et de la nature entre en crise. » [4]

En d’autres termes, à la contradiction historique entre travail et capital de laquelle les capitalistes extraient de la plus-value s’ajoute une contradiction supplémentaire : celle d’un surcoût pouvant rogner l’accumulation capitaliste des profits qui résident dans l’exploitation directe des matières premières et leur transformation en marchandises. Le « capitalisme vert » cherche donc à transformer cette contrainte objective en potentielle source de profits supplémentaires par le biais d’une marchandisation des problématiques environnementales. Cela passe tout autant par la promotion publicitaire de produits dits « bio » que par l’ouverture de potentiels nouveaux marchés « verts ». Une logique aux antipodes donc de la nécessaire prise en compte des enjeux environnementaux comme éléments conditionnant les procès de production.

Comme nous l’expliquions dans la déclaration de la Fraction Trotskystes de la Quatrième Internationale (FTQI) publiée en septembre dernier , organisation dont les militants du Courant Communiste Révolutionnaire, à l’initiative de Révolution Permanente sont membres, « le mode de production capitaliste est en totale contradiction avec la nature et le développement naturel. Pour le capital, le facteur déterminant est purement quantitatif. La compétition féroce oblige chaque capitaliste à chercher constamment des façons de remplacer les travailleurs par des machines qui augmentent la productivité du travail autant que la quantité de marchandises produites et donc, finalement, la quantité de ressources naturelles utilisées. La répétition constante de ce cycle de production et de reproduction du capital épuise les ressources, sans prendre en compte le temps nécessaire à leur production et à leur régénération naturelle. » [5]

Pour un marxisme vert et un léninisme écologiste

A la tribune réactionnaire publiée dans les Échos, défendant avec ardeur un modèle de société où une poignée de membres d’une classe détenant l’intégralité des moyens de production au nom d’un modèle responsable des désastres environnementaux en cours, nous répondons en citant le plus célèbre Manifeste du XIX° siècle : « Dans votre société actuelle, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres ; et si cette propriété existe, c’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui a pour condition nécessaire que l’immense majorité de la société soit frustrée de toute propriété. En un mot, vous nous accusez de vouloir abolir votre propriété à vous. En vérité, c’est bien ce que nous voulons » [6]

Historiquement, le capitalisme a joué un rôle révolutionnaire. Le développement des forces de production visant à développer comme jamais l’accumulation des profits a offert par la même occasion les bases matérielles nécessaires pour mettre l’humanité à l’abri des besoins vitaux, c’est à dire la possibilité théorique d’accès à la nourriture, à l’eau, à des moyens de santé, au développement culturel et intellectuel pour l’ensemble des femmes et des hommes. Son obsolescence manifeste prive d’accès à cette abondance la majorité de l’humanité, tout en détruisant son environnement naturel. En ce sens, les problématiques environnementales actuelles posent des enjeux « civilisationnels ».

Comme Ernest Mandel l’explique dans son Introduction au marxisme, « une société socialiste exige donc une économie développée au point où la production en fonction des besoins succède à la production pour le profit. L’humanité socialiste ne produira plus des marchandises destinées à être échangées contre de l’argent sur un marché. Elle produira des valeurs d’usage distribuées à tous les membres de la société afin de satisfaire à tous leurs besoins », avant de poursuivre, « La richesse sociale permettant d’instaurer un régime d’abondance ne pourra être atteinte que par voie de planification de l’économie, permettant d’éviter tout gaspillage que représente la non-utilisation des moyens de production et le chômage, ainsi que leur utilisation à des fins contraires aux intérêts de l’humanité » [7].

Ainsi, la résolution des problématiques environnementales passe inévitablement par la réappropriation de l’ensemble des travailleur.e.s, régissant la production selon les besoins effectifs de la population. Ces besoins sont tout autant matériels qu’ils intègrent la nécessité d’une production raisonnée respectueuse de l’environnement. Toute la question est donc, comme nous le disions dans la déclaration de la FTQI déjà citée, « de savoir si l’adaptation sera entre les mains du capital ou de la majorité dépossédée de la société. Pour cette raison, la crise écologique place à nouveau, comme seule perspective de salut de l’humanité et de la planète, la lutte pour le communisme, une société de producteurs libres, associés, en harmonie avec la nature. Un combat dans lequel la classe ouvrière doit se positionner en tant que sujet hégémonique, en portant les revendications écologiques non seulement dans le cadre de la lutte pour améliorer ses conditions de vie, mais aussi pour donner une issue progressiste à l’écocide que génère le capitalisme. C’est la condition préalable indispensable pour instaurer un système basé sur la solidarité, qui recompose rationnellement le métabolisme naturel entre l’homme et la nature, et qui réorganise la production sociale en respectant les cycles naturels sans épuiser nos ressources, mettant fin, dans le même temps, à la pauvreté et aux inégalités sociales » [8].

La prise en compte des enjeux environnementaux pour les marxistes est ainsi fondamentale, par une politique écologiste révolutionnaire permettant à la classe ouvrière, qui est au cœur de ce système de production destructeur, de s’adresser à l’ensemble des classes populaires et des classes moyennes, qui, comme elle, subissent de plein fouet les affres des désastres environnementaux en cours. La question d’un programme faisant le pont entre les mesures urgentes à prendre ici et maintenant et l’avènement d’une société basant son modèle de production sur les besoins vitaux de la population et la préservation de notre environnement naturel est ainsi fondamentale. Par ailleurs, au vu de l’ampleur planétaire du problème, ce programme ne peut être qu’internationaliste.

La première et la plus urgente des mesures est bien d’arracher des mains des capitalistes-pollueurs, par voie d’expropriation, les appareils productifs des secteurs énergétiques, de l’industrie lourde et manufacturière, et des réseaux des transports, ainsi que leur mise sous contrôle par les travailleurs eux-mêmes. Cette mesure va de pair avec celle de la levée du secret des affaires, véritable voile dissimulant les pires politiques écocides décidées dans les hautes sphères de ces secteurs responsables de la majeure partie de l’émission de gaz à effet de serre dans le monde. Dans ce cadre, c’est aux capitalistes de payer leurs crises, tant sur le plan économique qu’écologique : ces expropriations et la mise en place d’une production planifiée selon les besoins de l’humanité ne peuvent donc passer que par la répartition du temps de travail entre toutes et tous. Une telle mesure va de pair avec la lutte pour des conditions de travail sûres dans toutes les usines et entreprises, dont doivent être éliminées les substances toxiques et polluantes.

Sur la question agricole, outre le fait que ce secteur est responsable de 24% des émissions de gaz à effet de serre, le système capitaliste agraire est également responsable de l’appauvrissement des sols par l’utilisation massive de produits toxiques, de techniques de déforestation dont les conséquences dramatiques sont visibles, comme on le voit récemment avec les immenses incendies en Afrique ou en Amazonie, mais il porte aussi le sceau d’un gaspillage énorme. Selon les données d’une enquête menée en 2011 par la FAO, disponible sur le site Planétoscope, 25 % de la production alimentaire mondiale est jetée sans avoir été consommée. En 2013, cette même FAO révélait que 54 % du gaspillage alimentaire se produisent en amont de la chaîne (production, récolte, manutention) et 46 % se produisent en aval de la chaîne (transformation, distribution et, enfin, consommation). En ce sens, la mise en place de la réforme agraire pour les petits paysans et les peuples autochtones est indispensable, tout comme l’expulsion des entreprises impérialistes, confiscation de leurs biens et expropriation sous contrôle ouvrier de l’ensemble du complexe industriel agro-alimentaire et exportateur. Contre l’accumulation des déchets et pour leur recyclage effectif, une reconversion industrielle fondamentale qui évite la pollution en amont et en aval, signifiant également la fin de l’obsolescence programmée est tout aussi indispensable.

Enfin, un ensemble de mesures visant à l’augmentation des budgets destinés à la mise en place de ces changements fondamentaux, l’ouverture des frontières pour l’accueil de tous les réfugiés ou bien encore l’annulation de la dette des pays coloniaux ou semi-coloniaux sont tout aussi centraux pour aller dans le sens d’une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions capitalistes à échelle mondiale, responsables de la situation en cours.

Oui, la catastrophe est évitable. Et pour éviter la catastrophe, il est clair que la lutte écologique ne peut être qu’anticapitaliste et révolutionnaire, n’en déplaise aux tenants bourgeois du « capitalisme vert ». Pour ce faire, il est nécessaire, comme l’expliquait Andreas Malm dans une interview accordée à RP Dimanche, d’expérimenter un léninisme écologique.

VOIR TOUS LES ARTICLES DE CETTE ÉDITION
NOTES DE BAS DE PAGE

[1John Bellamy Foster, Karl Marx et l’exploitation de la nature, mai 2018, Le Monde Diplomatique

[2Karl Marx, La Capital, livre III, 1867

[3André Gorz, Leur écologie et la nôtre, publié dans la revue Le Sauvage, 1972

[4Razmig Keucheyan, « Leur écologie et la nôtre », quarante ans après, discours prononcé le 8 octobre 2016 lors des 20 ans des amis du Monde Diplomatique et publié sur Contretemps le 21 novembre 2016

[5Fraction Trotskystes Quatrième Internationale, Le capitalisme détruit la planète, détruisons le capitalisme, septembre 2019

[6Karl Marx, Le Manifeste du parti communiste, 1848

[7Ernest Mandel, Introduction au marxisme, 1975

[8Fraction Trotskystes Quatrième Internationale, Le capitalisme détruit la planète, détruisons le capitalisme, septembre 2019
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